Louis Ducruet : “Diriger un jour l’AS Monaco est un objectif”

Conseiller du vice-président Oleg Petrov, Louis Ducruet, s’est confié au quotidien L’Equipe sur son amour pour l’AS Monaco. Extraits.

Supporter de l’AS Monaco dès son plus jeune âge, comme son oncle, Louis Ducruet s’est remémoré les grands moments qu’il a connu, notamment la finale de la Ligue des Champions en 2004, qu’il a vécu avec supporters, avant et pendant le match : “J’étais allé à la finale à Gelsenkirchen avec ma mère. On aurait pu faire le voyage officiel avec mon grand-père Rainier et mon oncle Albert mais on y était allé avec les supporters en charter, puis en bus jusqu’à suivre le match avec les ultras”, se remémore l’actuel conseil d’Oleg Petrov, tout en ajoutant que cette saison-là “restera un souvenir fabuleux à vie”.

Fan inconditionnel de Ludovic Giuly, “je ne jurais que par lui !” ajoute-t-il, l’ancien capitaine de l’ASM était venu en compagnie de Didier Deschamps lui souhaiter son anniversaire, à la demande de sa mère.

Celui qui a “toujours eu pour objectif de diriger un jour l’AS Monaco, travailler dans le monde et le business du foot” a effectué un double bachelor en administration des affaires et management du sport, ce qui lui permettra d’avoir toutes les connaissances le jour où peut-être l’occasion de diriger l’ASM se présentera. Louis Ducruet est également revenu sur sa relation avec son oncle, le Prince Albert, où les deux partagent la même passion pour le club rouge et blanc. “Nous débriefons souvent les matches ensemble, il me donne son point de vue, il a toujours son mot à dire, un tiers du club est toujours familial”.

Depuis la troisième où il a effectué son stage, Louis Ducruet est passé par toutes les administrations du club : boutique, service comptabilité, billetterie, département marketing et commercial, recrutement où Vadim Vasilyev l’a embauché en 2015, assistant de l’ancien vice-président et désormais conseiller d’Oleg Petrov. Le fils de Stéphanie de Monaco a appris dans l’ombre et affiche désormais ses ambitions, même si selon Vasilyev, Ducruet doit “se polir, accepter le compromis et s’adapter aux idées des autres. Mais il apprend vite“. En attendant, il poursuit sagement sa progression tout en continuant son apprentissage, avant de pourquoi pas, un jour, devenir le boss de l’ASM.

Source : L’Equipe / Photo : IconSport – Pascal Della Zuana