Rétro : Saison 2006/2007 : Un sentiment de gâchis ?
24 mai 2020Il y a déjà 14 ans, l’AS Monaco retrouvait le chemin de l’entraînement pour démarrer une nouvelle ère après l’échec Francesco Guidolin. Laszlo Boloni débarque sur le Rocher avec des pépites du nom de Jérémy Menez, Yaya Touré et par la suite Frédéric Piquionne. Entre montagnes russes et déception, prenez place dans la dolorean rouge et blanche et cap sur la saison 2006/2007 de l’AS Monaco.
Analyse des forces en présence
À l’été 2006, l’AS Monaco est comme à son habitude très actif, Jan Koller, Ménez et Gonzalo Vargas renforce l’attaque en attendant Piquionne et Pino en hiver. Yaya Touré arrive pour 5,5 millions d’euros en provenance de l’Olympiakos, tandis que la défense se voit considérablement renouveler avec les nouveaux Cufré, Bolivar, Monsoreau ou Jerko Leko.
Dans le sens inverse, le président Pastor se sépare de Javier Chevanton, Maicon, Squillaci, Maoulida, Zikos ou encore Bobo Vieri ; ils quittent le Rocher avec plus ou moins de beaux souvenirs laissés derrière eux.
Capitaine Laszlo prend l’eau
Fort d’un mercato ambitieux et d’un nouveau projet lancé, le club princier se déplace à Marcel Picot pour démarrer cette nouvelle saison le 5 août 2006. Le 4-4-2 mis en place est infâme et ne reflètera pas le onze type de la saison qui évoluera énormément. Une défaite 2-0 à Nancy en ouverture donc, la première d’une longue série dans les trois premiers mois de la saison. En effet, l’ASM comptera la bagatelle de huit défaites en douze journées squattant même la dernière place au soir d’une défaite à la Beaujoire, lieu de la première de Laurent Banide.
Quoi ? Laurent Banide ? Et oui, l’entraîneur intérimaire préféré de ton entraîneur préféré a remplacé Laszlo Boloni une semaine plus tôt après une défaite à Louis II face à Toulouse. L’entraîneur roumain n’aura jamais laissé un souvenir impérissable sur le Rocher, désormais l’heure est à la survie pour Lolo Banide et sa troupe.
Flirt avec la zone rouge
Avec un effectif conséquent quantitativement et qualitativement, le nouvel entraîneur monégasque a du choix et installe un 4-4-2 où il installe vraiment Menez, Gakpé, Meriem ou Koller dans l’équipe. Une période aussi où Yaya Touré commence à trouver ses marques avec un but inscrit à Troyes dans une victoire 4-0 en infériorité numérique suite à l’exclusion de Diego Perez en première mi-temps. Une victoire un mois après la dernière contre Le Mans qui marque aussi la sortie de la zone rouge pour tout le reste de la saison.
Nous sommes donc à la trêve hivernale et depuis l’arrivée de Banide, l’ASM a enchaîné trois victoires, quatre nuls et deux défaites pour pointer à la quinzième place au soir du nul (0-0) chez le grand Olympique Lyonnais de l’époque.
Danser avec les grands ?
Avec seulement quatre défaites sur la phase retour, les Rouge et Blancs, renforcés par l’arrivée de Frédéric Piquionne au mercato hivernal, auraient pu croire à un scénario étoilé. Tout était pourtant bien parti dès le premier match en 2007 avec un coup de casque de Jan Koller pour une victoire 1-0 à Geoffroy Guichard. Malgré les trois victoires en cinq matchs dès la reprise, l’AS Monaco part de loin et c’est là qu’une très belle série va s’enclencher. Du 18 février au 28 avril, les hommes de Banide ne perdront pas, enchaînant dix matchs sans défaite pour seulement trois victoires et sept matchs nuls, dont quatre 0-0. Ce sera dans cette période que la différence se fera pour la course à l’Europe.
Il reste donc quatre matchs dans cette saison qui fut agitée mais qui s’est bien assagie en deuxième partie de championnat pour un final plutôt tranquille dans le ventre mou. Et comme toute série à une fin, celle de l’ASM interviendra le 6 mai avec la réception d’un OM en effervescence et une défaite 1-2 à Louis II.
Place d’honneur
L’histoire retiendra que Monaco ira perdre la semaine suivante à Bonal face à un Sochaux en quête de Coupe de France mais que nos joueurs préférés s’offriront l’Olympique Lyonnais et l’AS Nancy Lorraine dans les deux dernières journées de la saison qui se dérouleront à domicile avec tout de même 10 500 spectateurs de moyenne.
Les hommes du Rocher finiront donc la saison à la 9e place avec un total de 51 points, à six points des Rennais quatrième. Le meilleur buteur de la saison se prénomme Jan Koller avec 8 buts et le meilleur passeur Camel Meriem avec 7 passes décisives au compteur. Serge Gakpé n’a que 19 ans mais est la révélation de la saison monégasque. Des motifs d’espoir pour les saisons à venir malgré les futurs changements qui vont arriver par la suite.
Photo : Manuel Blondeau – Icon Sport
Jerko Leko qu’est-ce que j’ai pu le haïr celui la!
Menez, Yaya Touré, Meriem, Koller, Piquionne, voire Gakpe à cette époque un très bonne équipe sur le papier mais c’était le début d’une catastrophe de direction et un enchaînement de mauvais choix qui nous sera fatale.
Monaco n’a Jamais été une équipe régulière – surtout dans les Titres – pas de séries à la Lyon , PQSG ou même Marseille ou Saint-Etienne…même pas un Doublé , deux ans de suite…Seulement un Doublé Championnat-Coupe…en 1963 ?…et , bien sûr , pas de Titres Européens…Par contre , assez importantes séries de places dans les quatre ou cinq du championnat…et une des meilleures de France en terme de présences en demies ou finales Européennes !!! J’aurais préféré une bonne série d’au moins trois Titres consécutifs et avoir vécu un doublé Coupe-Championnat {outre celui de 1963 -je ne savais pas… Lire la suite »
en meme temps si a lyon et au psg tu leur retirent leurs series de titres tu verra que ceux ne sont que de tous petits clubs qui hors de ca n ont absolument rien gagne nous pas de serie mais au moins on est champions dans toutes les decennies
avant aulas lyon n existe pas avant le qatar ou canal le psg n ete que des guignols
Le debut de la catastrophe :mauvais choix de joueurs fiasco de l’entraineur Boloni l’equipe s’appauvrit le president incompetent est de plus malade…la machine infernale se met en place direction L2