Simone : « Ce club a renversé des montagnes avec cet environnement »

10 avril 2019 4 Par Ophély M

Joueur monégasque entre 1999 et 2003 et entraîneur entre 2011 et 2012, Marco Simone s’est confié à Fabien Pigalle pour le quotidien azuréen Nice Matin. Au programme son passage en principauté et son installation en Thaïlande.

Actuel coach du Ratchaburi football club, club de Thai Première League (NDLR : Premiere division thaïlandaise), l’Italien garde un très bon souvenir de son passage sur le Rocher : « Monaco c’est ma deuxième maison, j’ai un vrai lien avec le club, j’ai commencé la-bas en tant qu’entraîneur ce n’est pas rien. »

Souvent critiqué pour son manque de ferveur, l’ancien coach a tenu à défendre l’ambiance monégasque et le stade Louis II : « J’entends souvent des critiques sur l’absence du public, mais c’est une excuse quand les résultats ne sont pas là. Ce club a gagné plein de titres et renversé des montagnes avec cet environnement, c’est bien la preuve que ça n’a aucune incidence. »

Entraîneur du club en Ligue 2 durant la saison 2011/2012, Simone a vécu l’arrivée en Principauté de Rybolovlev et cie. Pour lui cette saison restera amère : « Je regrette de ne pas avoir eu la possibilité de poursuivre mon travail sur le banc. On a connu une première partie de saison difficile, le club venait de descendre de Ligue 1, on était criblé de dettes et je composais avec 14 joueurs de CFA. En janvier, le club a changé d’actionnaire et Rybolovlev a mis en place un beau mercato, on fait une seconde partie de saison folle puisqu’on termine 8ème après avoir était 20ème en décembre. Le projet a changé et le club a décidé de miser sur Claudio Ranieri. Je le comprends mais je le regrette car je sentais qu’il y avait du potentiel. »

Aujourd’hui en Asie, Simone participe à l’expansion du football au sein du pays du roi Rama X : « C’est un vrai projet au sens large, bien plus que sportif. Les installations du club sont incroyables. Tout est moderne, notamment le stade on possède des machines de récupérations similaires à celle de City. C’est un pays mordu de football qui souhaite apprendre et progresser. Il y a une forte demande donc ils font appel à des joueurs et entraîneurs européens. Il n’y a pas de centre de formation ici, tactiquement et physiquement, ils ont besoin d’apprendre. »

Crédits: crédits : foot-sur-7.fr / Source: Nice-Matin